La Prat's dans la Presse

Cinq femmes veulent mettre fin aux clichés sur les métiers techniques (JSL du 9/02/2024)

Par doc admin, publié le mercredi 14 février 2024 10:42 - Mis à jour le mercredi 14 février 2024 10:42
cinq-femmes-actives-dans-les-univers-scientifiques-et-techniques-ont-explique-leur-parcours-et-leur-evolution-professionnelle-photo-frederic-rena (1).jpg
« Ne lâchez rien : tout est possible. » C’est l’un des conseils que cinq femmes actives dans les univers scientifiques et techniques ont adressé à des lycéennes.

Cinq femmes actives dans les univers scientifiques et techniques ont expliqué leur parcours et leur évolution professionnelle.  Photo Frédéric Renaud

 

Le lycée La Prat’s de Cluny a organisé un après-midi sur les « femmes ingénieures, réussir en sciences et en technologies » (First). Cette séance était destinée aux lycéennes de seconde et première qui s’interrogent sur les voies qui mènent aux métiers qui les intéressent. Les témoignages des femmes en activités devaient aussi rassurer ces jeunes filles quant aux clichés qui entourent les métiers scientifiques et techniques.

« Toujours croire en soi »

« Il faut toujours croire en soi et ne jamais laisser quiconque dire que vous n’en êtes pas capable », clame Célia Gordon, 24 ans, ingénieure analyste performance chez Michelin compétition. La jeune femme déploie ses talents pour façonner « des bijoux pneumatiques, presque du fait main », avec l’envie « de chercher le meilleur pour la moto et pour l’équipe ».

Annabelle, Aurélie, Milena et Véronique témoignent aussi de leur métier et de leur parcours scientifique. « J’utilise beaucoup la technique au quotidien ; elle représente 30 % de mon activité », révèle ainsi Aurélie Bono. « Je voulais faire de la mécanique, mais j’ai bifurqué vers la filière textile », relate Milena Saggio, devenu une « spécialiste de la protection de la tête », avec son entreprise qui produit des casques, pour les pompiers comme pour l’armée.

Tous ces parcours nécessitent des passages par les « prépa », une étape qui inquiète les lycéennes. « C’est dur, mais on apprend plein de choses, notamment une méthode pour résoudre les exercices », signale Annabelle Terraillon, ordonnanceur auprès des montres Cartier, en Suisse. « Et n’être qu’une minorité de femmes face à de nombreux jeunes hommes n’est pas un problème. Quand il y a une minorité, ils en prennent soin », rassure Véronique Chenet.

La jeune femme s’est accrochée pour concrétiser ses envies professionnelles. « J’ai raté mon diplôme à cause de l’anglais ; il m’a fallu une année de plus. » Une péripétie qui ne l’a pas empêchée de réussir un beau parcours (apprentie ingénieure, cheffe de projet, directrice commerciale) dans l’entreprise Actemium avant de rebondir comme responsable de maintenance sur des sites d’Amazon.

Frédéric Renaud (CLP)